Il y a des moments qu’on ne traverse pas à moitié. Le Magal en fait partie. Chaque année, il revient comme une promesse. Une promesse de rassemblement, de silence intérieur, de lumière partagée. Dans les maisons, les femmes s’activent, les hommes veillent, les enfants observent, apprennent, et retiennent. Les gestes, les regards, les saveurs. Et sur le feu, il y a le café. Noir, intense, généreux. Il rythme les retrouvailles, accompagne les paroles, et prolonge les nuits où l’on ne dort pas. Cette année, Dialibatou s’inscrit dans cette continuité. Un café ancré dans l’exigence, porté par une élégance rare. Présent sans bruit, mais inoubliable. Parce qu’il y a des instants où tout compte. Et dans ces instants-là, le café n’est jamais un détail.